Olivier Assayas

Auteur et réalisateur français, né à Paris en 1955.

Après les Beaux-Arts et une Maîtrise en Lettres, Olivier Assayas réalise entre 1979 et 1982 trois court-métrages avec Elli Medeiros et Jacno inspirés par la scène post-punk parisienne. À la même période et jusqu’en 1985 il écrit pour les Cahiers du Cinéma et Rock & Folk. Il est scénariste pour André Téchiné et quelques autres avant de réaliser en 1986 son premier long métrage, Désordre, qui remporte le Prix de la Critique à Venise. Suit une œuvre riche, dont Irma Vep, L’Eau froide et Les Destinées sentimentales. Grand cinéphile, il a réalisé en 1997 un portrait du cinéaste taïwanais Hou Hsiao-hsien qu’il a contribué à faire connaître dès ses débuts en 1984. En 2010, il réalise une fresque de 5h30 Carlos, d’après la vie du terroriste vénézuélien. En 2014, Sils Maria reçoit le Prix Louis Delluc puis Personal Shopper obtient le Prix de la mise en scène à Cannes en 2016. En 2022, Olivier Assayas réadapte son film Irma Vep en une série télévisée du même nom.
Désordre (1986) – L'Enfant de l'hiver (1989) – Paris s'éveille (1991) – Une nouvelle vie (1993) – L'Eau froide (1994) – Irma Vep (1996) – Fin août, début septembre (1998) – HHH - Portrait de Hou Hsiao Hsien (1999) – Les Destinées sentimentales (2000) – Demonlover (2002) – Clean (2004) – Paris, je t'aime (2006) - Boarding Gate (2007) – L'Heure d'été (2008) – Carlos (2010) – Après mai (2012) – Sils Maria (2014) – Personal Shopper (2016) – Doubles vies (2019) – Cuban Network (2020) – Irma Vep (Série télévisée, 2022)

Sa liste de films

« La plupart de mes films préférés ne figurent pas dans cette liste, j’ai pensé que d’autres cinéastes les auraient choisis, et puis je me dis aussi que la plupart d’entre eux sont l’objet d’une telle reconnaissance qu’aucun spectateur n’a besoin de mon intercession pour y accéder. J’ai donc procédé un peu différemment, en choisissant plutôt des films méconnus ou négligés dans l’œuvre de grands auteurs, en me tenant à la stricte règle d’un film par cinéaste. Ensuite j’ai réduit ma liste d’une trentaine de titres de façon injuste et aléatoire pour arriver à cinquante. Les titres sont classés dans l’ordre alphabétique des réalisateurs. »

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Olivier Assayas
à propos de L'inferno (L'Enfer)
de Francesco Bertolini, Adolfo Padovan, Giuseppe de Liguoro
On pourrait dire que ce film est le chaînon manquant entre les Frères Lumières et Kenneth Anger.
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Olivier Assayas
à propos de Adalen 31
de Bo Widerberg
Widerberg raconte son film avec la grâce des peintres impressionnistes.
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Olivier Assayas
à propos de Les Flambeurs
de Robert Altman
C’est en plein dans le cinéma moderne de l’époque, mais y a cet amour des gens, de la nature, cet espèce d’humanisme d'Altman qui rendent ses films atemporels.
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Olivier Assayas
à propos de Sogni d'oro
de Nanni Moretti
Quand j’ai découvert ce film, il m’a impressionné par son intelligence, sa drôlerie. Je voyais quelqu’un de ma génération qui faisait quelque chose qu’en France personne se savait faire.
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Olivier Assayas
à propos de Les Damnés
de Luchino Visconti
A quel moment le monde d’avant s’est terminé ? J’ai l’impression que Visconti prend cette problématique de l’intérieur, à bras le corps, et d’une façon plus profonde, plus mystérieuse et moins idéologique que quiconque.
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Olivier Assayas
à propos de L'Avventura
de Michelangelo Antonioni
Les actes fondateurs de la modernité cinématographique viennent de cinéastes qui se sont construits et constitués dans le cinéma classique